Le Cri, un papillon dans la gorge, spectacle soutenu par le Collectif À Mots Découverts.

Né d’un territoire, un jardin public qui a imposé sa langue, le texte se déploie en une série de tableaux d’enfance.
Images, sons et odeurs, plus que des souvenirs, ont donné chair aux mots et façonnent un paysage sensoriel et fragmentaire.
Sans nostalgie ni récit linéaire, l’écriture capte un appel entendu par l’adulte : un relent d’enfance qui déclenche la rencontre.
Particularité de la pièce : une enfant occupe la scène pour sa première expérience théâtrale, et sa présence impose un tempo intime et fragile.
Scénographie et bande-son tissent une poésie visuelle mêlant vidéo, musique et objets, à l’écoute de l’onirisme fellinien et de la langue de Duras.
Création lente et attentive, Le Cri offre une expérience délicate où mémoire, fiction et émotion s’entrelacent.

​

Création collective 

Mise en Scène : Sophie Maillard/ Eugenia Atienza

Écriture/ jeu : Eugenia Atienza 

Rôle de l’enfant :Bérénice Zebouloun 

musique/Jeu : Philippe Bresson 

Scénographie : Bertrand Duval

Lumière : Christophe Schaeffer

Vidéo : Benoit Serre

Durée 1h

Spectacle autobiographique qui reconstruit, en images et en sons, l’Espagne d’une enfance vécue à la fin du franquisme.
Sur scène, l’appartement-mémoire (la « boîte de Pandore ») devient paysage et labyrinthe où s’ouvrent pièces et fantômes.
La mise en scène joue de l’empilement et du comblement des vides : cadres, toiles, structure métallique, réfrigérateur, valises.
Cinéma, photographie et vidéo servent de révélateurs — la bande-son et la correspondance traitée musicalement tissent la matière narrative.
Objets dérisoires et résidus (pots, lettres, ossements imaginaires) s’accumulent jusqu’à former un champ de ruines poétique.
La voix de l’adulte fait lien entre présent et passé, posant mots et images sur la mémoire fragmentaire de l’enfant.
Un voyage à rebours sur l’identité, l’exil et la sédimentation du souvenir — une tentative de réactivation d’un pays déposé « sous la peau ».

​

Conception, écriture, jeu : Eugénia Atienza
Collaboration artistique : Karine Betou
Montage, création vidéo : Jean-Marc Bourillon, Olivier Chauvin, Jean-Jacques Nyssen
Musique : Philippe Bresson
Travail chorégraphique : Alexandre Castres, Lilou Robert, Shush Tenin
Scénographie : Katia Hubert

Le spectacle est une adaptation de la pièce « Temporairement Epuisés » d'Hubert Colas, fusionnant cirque contemporain et écriture théâtrale pour explorer les premières errances amoureuses de deux jeunes filles. À travers une série de tableaux poétiques, le spectacle dévoile les tensions et les fragilités des commencements, où le corps acrobatique et la parole se rencontrent pour exprimer l'intime. Loin de la nostalgie, cette création propose une immersion dans un univers où les gestes et les mots s'entrelacent, offrant une lecture contemporaine et sensible d'une histoire d'amour naissante.

​

Mise en scène : Anne Cornu et Vincent Rouche

Avec Lila Berthier dans le rôle de Lucie, Eugénia Atienza dans le rôle de Juliette